mercredi 26 février 2014

Le cas de Brian, l'égocentrique.

Brian, aaaaah Brian ! Il porterait bien son prénom si c'était vraiment le sien !
Rappelez-vous, c'était le jeune homme qui n'avait pas réussi à me foutre dans son lit quand il m'a invitée chez lui, enfin, techniquement si mais on se comprend !

Vous me connaissez, j'ai un côté maso assez prononcé, j'ai donc voulu rester en contact avec monsieur Je-trempe-le-biscuit-plus-vite-que-mon-ombre. Et parce que je ne suis pas que maso, je suis chiante aussi, je veux avoir ce que je ne peux pas avoir (comme 90% des femmes de la population ?) ! Il voulait mon cul, je ne lui ai pas donné, du coup, j'avais envie qu'il me veuille moi, genre qu'il overlike ma personnalité et tout et tout, l'espoir fait vivre me direz-vous ?

Je vais vous la faire courte hein, ses potes m'ont dit qu'il était intéressé par les hommes à la base, ils l'ont descendu comme pas possible. Aaaah, jalousie, quand tu nous tiens ! C'est pas beau de critiquer les copains parce qu'ils sont physiquement plus intelligents ! Quoique, mentalement aussi pour le coup, ce n'est pas chose difficile vu le niveau de ses "amis".
Brian a fait sa sucrée, le gars qui ne savaiit pas trop s'il voulait me revoir parce que son ego avait pris un coup. Quand je lui ai parlé de son orientation sexuelle, il a bizarrement et radicalement changé d'attitude, à base de : "Viens, je vais te prouver à quel point je suis gay..." ou encore "Ramène tes petites fesses que je te le prouve.", aaaah, tellement prévisible mon petit Brian ! Physiquement, ça me tentait bien mais rien que pour le principe, je n'allais pas dire oui. Contrairement à la plupart des hommes, nous, les femmes arrivons à penser avec notre cervelle, étonnant n'est-ce pas ? (Ouais, bon... J'avoue que "penser" et Lumi ça fait 2.)

Dans la semaine, j'ai pas mal bu donc forcément, je l'ai relancé  (oui, l'alcool fait ressortir la psychopathe qui est en moi)... Alcool, tu auras ma peau et ma fierté avec !
C'était un peu frustrant, un coup, il m'en voulait de l'avoir repoussé, un coup, il était plutôt attendrissant. Mais le problème avec moi, c'est que plus on me repousse, plus je suis attirée, une vraie chieuse SM je vous dis !
Je lui ai proposé de se revoir à son retour (il part à l'étranger pendant 3 mois), pareil, un Brian un peu schizophrène sur les bords, toujours à me répéter que je l'avais repoussé, pire qu'une femme...
Je peux vous dire que j'ai tout essayé cette semaine, Lumi gentille, Lumi relou, Lumi compréhensive, Lumi méchante, Lumi fragile etc...  Je n'aime pas qu'on me dise non ! C'est plus fort que moi, trop dur à avoir ? Je veux !

Je vais vous faire part de nos derniers échanges par SMS.

Dimanche soir :
Lumi : Je suis pas du genre à regretter mais j'avoue que pour le coup, je regrette pas mal d'avoir pris ton num au départ. Bah ouais merde, j'avais rien demandé moi, il a tout fait pour qu'on me file son num ! C'est quand même fou de se donner autant de mal juste pour du cul. M'enfin, ça, c'est une autre histoire.
Brian : Mais non, pourquoi tu prends ça tant à coeur ? C'est que je dise non qui t'embête c'est ça ? Serait-ce l'hôpital qui se fout de la charité ?
Lumi : Je sais pas, ptet pr les mêmes raisons que toi qui prends mal le fait que je veuille pas coucher avec toi.
Brian : Ben le problème c'est que garder contact avec toi me rappelle que tu m'as repoussé et c'est très désagréable. Y en a vraiment qui tombent dans le panneau à ce moment là ?
Lumi : Bah, pourquoi toi, tu prends ce détail mineur à coeur ?
Brian : Parce que mon ego en a pris un coup.
Lumi : Mais c'est fou, c'est pas possible d'avoir un ego si surdimensionné si ?
Brian : Ben si. Je peux vous dire que j'ai bien rigolé pendant 10 minutes en lisant cette réponse.
[...]
Brian : Du coup, je préfère aller voir des filles qui me fassent retrouver confiance et qui veulent passer du bon temps avec moi. Revoyons notre notion de passer du bon temps.
Lumi : Te faire passer du bon temps, veux dire coucher ?
Brian : Oui, mais pas que !
Lumi : Je t'ai repoussé une fois, c'est si dur à comprendre qu'il existe des filles pas faciles ?
Brian : Pas quand elles viennent chez moi. touchée !
Lumi : C'est pas contre toi, c'était une question de respect envers moi-même... Dur à comprendre ?
Brian : Non du tout mais fallait pas me laisser espérer. Sérieux, on dirait une fille à qui j'ai brisé le coeur... J'y croirais presque !
Lumi : C'était pas intentionnel, tu le sais bien, c'est que du cul, pourquoi ça te touche autant ?
Brian : Tu me fais perdre confiance en moi. Oh Brian, tu vas un peu loin tu ne trouves pas ? Un vrai petit comédien !
Lumi : Sexuellement parlant ?
Brian : Non, de voir si je peux encore plaire. Les filles font la queue à sa porte pour justement avoir la sienne. Niveau sex appeal, il n'a plus rien à se prouver, il me prend vraiment pour une blonde ! (Si tu es blonde, ne le prends surtout pas mal, je suis sûre que tu es très intelligente tout aussi mentalement que physiquement !)
Lumi : Je t'ai déjà dit 36 000x que tu me plaisais, ne pas avoir couché avec toi ne change en rien le fait que tu me plaises, pourquoi tu le comprends pas ? Je prends soin de le caresser dans le sens du poil, j'ai peur de froisser son ego à nouveau.
Brian : Oui mais pas plus qu'un autre... J'ai pas su avoir le petit plus... "Petit plus", là, tu sens CLAIREMENT que son "plus" n'est pas si petit que ça.
Lumi : Ceux avec qui je baise la première fois, c'est qu'ils ne m'intéressent pas. FAUX !
Brian : Ouais ben raison de plus pour me dire que tu m'as vraiment repoussé sachant que tu couches le premier soir. Quand un homme sait s'y prendre, oui, effectivement, je peux coucher le premier soir mais ça, je n'allais pas lui dire.
Lumi : Je couche le premier soir avec des gars dont je me fous, t'es borné quand même ! Techniquement, je couche quand j'en ai envie et quand on me donne envie.
Brian : Oui, c'est très bien pour toi mais tu m'as repoussé, je préfère passer du bon temps avec des personnes qui me fassent me sentir unique. C'est vrai que baiser à la chaîne, ça doit le faire se sentir tellement unique... Paroles, paroles, paroles.
Lumi : Euh... T'es un peu égocentrique tu trouves pas ? Des filles que tu baises à la pelle, c'est ça qui te fait te sentir unique ou c'est juste un moyen de me dire qu'en fait tu veux juste du cul ?
Brian : Non, pas que du cul, mais le cul fait partie aussi des bonnes choses que j'aime partager.
Lumi : Tout le monde aime le cul, moi la première. J'ai pas envie de me faire baiser et jeter après, normal non ?
Brian : Tu le sais que tu m'intéressais. Mais oui, je suis égocentrique [...] Mais si y a pas ce petit plus, je prends pas la peine de réessayer. Nature peinture, je dis sans aucune honte que je suis égocentrique, pourquoi pas ?
Lumi : Clairement, tu peux dire "Si elle baise pas dès le départ, je la revois pas, c'est un peu plus honnête". Bref, soyons honnêtes, tu cherches du cul, tu me prends pour une imbécile qui va gober ce que tu dis...
Pas de réponse, monsieur a besoin de 9h de sommeil quand même ! Mais la Lumi, c'est une sangsue...

Lundi :
Lumi : Have a good trip.
Brian : Merci. Tu devrais juste prendre ça plus à la légère. J'ai rien à te reprocher, c'était quand même sympa quand on s'est vu. Bisou. Je vous avait dit qu'il était schizophrène le petit ! Dans nos échanges, il m'a répété à plusieurs reprises que j'avais foiré, qu'on aurait pu passer du bon temps ensemble et que j'aurais du le relancer, que c'était à moi de le faire vu que je l'avais repoussé. Quand à son gentil conseil, j'ai trouvé ça assez comique et paradoxal qu'il me dise à moi de prendre ça à la légère. 

Bref, un vrai spécimen ce Brian, j'avoue qu'au début, j'étais plutôt choquée, la prétention de ses réponse était assez surprenante. Au final, je me suis prise au jeu, je l'ai laissé croire que je ne voyais pas clair dans son petit manège, dans sa manière d'essayer de me faire culpabiliser.
Comme on dit, on ne donne pas du pain à quelqu'un qui a soif. Brian ne veut pas donner plus de sa personne s'il n'y a pas de coït, Lumi ne veut pas donner son cul pour avoir Brian, l'un cherche la reconnaissance physique, l'autre la reconnaissance mentale. On est pas sorti de l'auberge les enfants, c'est tata Lumi qui vous le dit !
Je pourrais le détester, parce qu'être aussi égocentrique, ce n'est pas permis, parce que l'humilité est l'une des plus belles qualités selon moi mais non, je ne lui en veux pas. Je me dis qu'après tout, il a le mérite d'être honnête, ce qui se fait assez rare de nos jours, je trouverais son côté "enfant gâté" presque attachant !
Quand je repense à nos échanges, je vous avoue même qu'il m'arrive de ricaner toute seule, tant de prétention, est-ce vraiment possible ? La spontanéité et le naturel de ses réponses nous prouvent bien que oui. Son "Ben si" m'a clouée sur place, Brian m'a tuer.

Une chose est sûre, le petit Brian m'a bien fait rire mais cette fois-ci, femme qui rit ne rimera pas forcément avec coucherie ;)

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jeudi 13 février 2014

Fierté masculine.

A 30 ans (ouaiiis, j'ai enfin 30 ans !), je découvre seulement cette fierté masculine, celle qui, je pensais être seulement une exagération de nous, les femmes.
Après tous les enculés (appelons un chat un chat enculé un enculé) que je me suis coltiné dans toute ma vie, j'ai toujours eu cette lueur d'espoir, je me suis toujours dit qu'ils n'étaient pas tous pareil (cf mon article "Tous les mêmes ?"). Attention, encore une fois, pour mes nouveaux lecteurs, je précise que je vais généraliser mais que je sais très bien que tous les hommes ne sont pas comme ça.
Bref, je suis un aimant à connards (le mot est fort pour certains, parce que ce ne sont pas forcément des personnes au mauvais fond, ce n'est pas de leur faute s'ils pensent avec leur phallus après tout !), c'est un fait. Je ne les cherche pas, ils viennent à moi !

Je me suis pris une légère claque aujourd'hui. Lundi, j'ai flirté avec un jeune homme assez mignon, un jeune homme au sourire qui ferait fondre n'importe quelle gonzesse de 15 ans, n'importe quelle femme de 30 ans, n'importe quelle mémé de 75 ans.
Sur un malentendu, Brian (on va l'appeler Brian hein) avait compris que je venais chez lui pour me faire sauter. En même temps, vous me direz, aller chez un gars en plein milieu de l'après midi, ce n'est pas forcément pour se faire une partie de tarot mais plutôt une partie de jambes en l'air ! Mais que voulez-vous ? Je suis naïve et un peu coconne sur les bords ! J'ai tendance à penser que les hommes, de nos jours, pensent encore à passer du bon temps avec une femme sans la fourrer. Suis-je bête !

Ce fût donc un jour sans trempage de biscuit pour Brian, j'en avais pourtant très envie. Faut avouer qu'il est quand même physiquement très intelligent le Brian puis, il a la peau douce comme un bébé ! Malheureusement, ce côté _Allez hop, je te parle 5 minutes, je te caresse le dos et hop, tu passes à la casserole_, ce n'est pas exactement le genre de choses qui m'ouvrent l'appétit ! J'aime le teasing, la mise en bouche raffinée et délicate, j'aime jouer, chercher l'autre, passer du chaud au froid, j'aime quand la tension monte petit à petit, quand celle-ci devient palpable. Bref, je n'aime pas être prise pour un vulgaire trou. Quelqu'un qui me dira ": Mais y a 0 chance qu'on couche ensemble ?", hum, ça refroidit légèrement. Tu peux être aussi canon que tu veux mon coco, j'ai vraiment du mal à franchir le pas.
Après ce rencard rempli de romantisme et de finesse, dans un SMS, il me dit que c'était quand même sympa mais que ç'aurait pu l'être plus, j'en ai bêtement déduit qu'il n'était pas vexé.

Après quelques discussions avec les dindes, je me suis dit que bon, un coup de quéquette ne me ferait pas de mal. Cette phrase que je viens d'écrire est particulièrement horrible. Je me sentais assez à l'aise avec lui pour coucher sans sentiments, je lui ai donc demandé s'il voulait me revoir.
Alors, le coup du : "Je suis très occupé cette semaine mais on verra et pour être franc, j'ai pas pour habitude de revoir les nanas qui me résistent", je veux bien croire qu'il soit super occupé, c'est d'ailleurs très certainement le cas mais bon... Soit tu veux me revoir, soit tu veux pas. Je t'avouerais que tes habitudes, je m'en contrebalance. Je lui ai demandé d'être honnête et de me dire s'il n'en avait pas envie, j'étais un peu sur le cul quand j'ai ensuite reçu : "Nope je t'ai dit... Par fierté." et "Tu m'as repoussé, je vais pas retenter.", là, tu te dis : "Mais what the heck mec ?!!" (Ouais, c'est ma nouvelle phrase/rime fétiche).
Sur le coup, je ne savais pas trop si je devais prendre ça sur le ton de l'humour, j'étais plutôt surprise. J'ai tout de suite eu l'image du gros goujat de base, celui qui se dit : "Non mais... Elle veut pas coucher avec MOI ? Moi, Brian le beau-gosse ?! Elles sont toutes à mes pieds prêtes à baisser la culotte !" (un peu comme le psycho qui s'était vexé quand je ne suis pas rentrée avec lui).
Déception ultime, je les enchaîne vraiment ! Parce que là, quand même, faut le faire. Un homme qui te jette, ça arrive mais un homme qui te jette alors que c'est juste pour une histoire de fesses... Mais où va-t-on ? Les hommes d'aujourd'hui... C'est plus ce que c'était ! Prends ce que je t'offre et tais-toi !

J'en ai donc parlé à mon Babylove, c'est toujours bon d'avoir un avis masculin. Il m'a dit qu'il aurait réagi de la même manière.
J'ai une fierté très très mal placée aussi et je n'en suis pas fière. Du coup, je me suis dit que je l'aurais mal pris aussi. Enfin, à un niveau quand même moins extrême (parce que je me demande encore si j'ai rêvé), jamais je ne me permettrais de dire à quelqu'un "Tu m'as résisté, j'veux plus de toi !".
Je ne dis pas que ça excuse ce comportement car je ne trouve pas ça super correct mais je le comprends plus ou moins au final.  Je me suis pris deux (légers) râteaux dans ma vie et je les ai très mal vécus. Puis, j'ai une manière de parler qui peut envenimer les choses, j'ai sans doute, sûrement même, dit des choses qui pour moi, sont dites sur le ton de la rigolade, sans mauvaise intention mais qui peuvent être vexantes et désagréables à entendre, enfin... Je suppose !
Cette discussion m'a fait réfléchir et comprendre certaines choses. Du coup, je serais prête à parier que mon petit russe a été très vexé quand j'ai refusé de l'embrasser, en même temps, un baiser ne se demande pas ! Bon, je n'ai pas été cool du tout, je vous le concède. En me mettant à sa place, je crois que je me serais cassée direct. La manière dont j'ai refusé son baiser aurait laissé penser qu'on me proposait d'aller à un concert de Christophe Maé !

Bref, j'en déduis donc que les hommes sont plus susceptibles qu'ils en ont l'air, que leur ego peut-être atteint beaucoup plus facilement qu'on ne pourrait le penser et qu'ils ont effectivement une fierté un peu trop mal placée ! Maintenant, nous, les femmes, nous devrions peut-être faire attention à ne pas trop les froisser mais à l'unique condition que cette fierté ne soit pas abusive et que l'homme en face ne soit pas imbu de sa personne. Les hommes sûrs d'eux, c'est sexy, les hommes trop prétentieux, c'est tout sauf attirant.

Un peu d'humilité, ça ne fait de mal à personne !

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jeudi 6 février 2014

Ma réconciliation avec le Water Marble.

Dimanche dernier, je n'avais absolument pas le temps de faire le Nailstorming. Le thème était "Mise à jour", prendre son premier NA et le refaire, étant donné que le mien était un water marble, je n'étais pas vraiment enchantée mais j'avais vraiment envie de relever le défi !
Je ne suis pas encore tout à fait satisfaite du résultat mais je suis assez réconciliée avec le water marble qui m'avait donné bien des difficultés la première fois, puis la deuxième, la troisième etc... Je dirais même que j'ai pris du plaisir à faire cette manucure et je pense même retenter la semaine prochaine avec plein de couleurs différentes !

J'ai eu du mal au moment de la retouche, les couleurs ne voulaient pas ressembler à celles que j'ai sur les doigts mais tant pis, on fera avec ! Place aux photos :)


 
Vu le travail que ça demande, je vous montre quand même le pouce !

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mercredi 5 février 2014

Tous les mêmes ?

Dans mon dernier article, je vous parlais de ces gars qui couchaient à droite à gauche alors qu'ils avaient une copine depuis plusieurs années. Chose qui ne semblait pas les gêner vu qu'ils s'en vantaient. Pour moi, c'était des connards, le genre de gars qui te donnent envie de gerber quand tu les vois te dire, le sourire aux lèvres, que leur copine n'y voit que du feu... Bah, figurez-vous que ce ne sont pas les pires !

Je vous ai donc raconté la balade nocturne semi-romantique avec le petit russe qu'on appellera Vladimir juste pour le fun !
J'ai passé un moment tellement agréable avec ce jeune homme, c'était naturel, simple et spontané. C'est le genre de moment inattendu que tu ne vis que très rarement, le genre de moment qui te fait espérer à nouveau. En fait, j'aurais préféré que ce moment, s'arrête là. J'aurais préféré qu'il reste un joli souvenir, j'aurais préféré ne jamais avoir donné mon numéro à Vlad' (ouais, allez, soyons-fous, appelons-le Vlad !).

Hier matin, je bossais à Saint-Denis, après 30 minutes de retard (c'est pas de ma faute cette fois, c'est le tram !), un peu paniquée, j'arrive enfin, on monte au bureau et surprise, qui je vois déjà installée ? Claire ! La collègue avec qui j'étais sortie mercredi dernier. Quel heureux hasard ! N'ayant pas le temps de faire les dindes, on a attendu la pause de midi.
Je me suis installée à son bureau, on a parlé de Pierre, Paul et Vlad' puis, on s'est rendu compte que Pierre et Vlad' avaient esquivé le partage Facebookien, Pierre a une copine, c'est plutôt compréhensible...
Elle veut quand même trouver son profil, rien, je lui suggère de taper son nom dans google (psycho inside), on retrouve son profil Linkedin et on retrouve Vlad' et Paul par la même occasion. On ricane bêtement quand on voit que le nom de famille de Vlad' est Smirnov, oui, il nous en faut peu. Pas de Pierre sur Facebook mais Paul a bien un profil. Grandes fouines que nous sommes, on cherche le fameux Pierre mais on tombe sur un autre profil qui attise notre curiosité.
Claire regarde les quelques photos qui y figurent et me dit : "Mais c'est la soeur de Vlad' ou quoi ?", moi, d'un air pincé : "Sa soeur ? Mais c'est lui, c'est SA page !!!". En photo de profil, une photo de lui avec une fille qui n'a vraiment pas l'air d'être sa soeur... Sauf si l'inceste, c'est son trip bien entendu !
Claire, choquée : "Putain... L'enculé !", ce à quoi je réponds spontanément : "Putain mais même les moches sont des connards quoi ! J'y crois pas...". Remarque extrêmement intelligente de ma part je sais... Surtout qu'il est loin d'être moche le Vlad' mais je ne le classais pas dans les "beaux-gosses", parce qu'il ne se la pétait pas, parce qu'il n'avait pas l'air d'avoir énormément confiance en lui. Du coup, il devait bien se foutre de ma gueule quand je disais que ses potes n'étaient pas réglo. Ok, ces gars trompaient leur copine mais eux, étaient  au moins honnêtes envers les filles qu'ils draguaient.
Je peux vous dire que j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer l'après-midi et que je ne pense qu'à ça depuis.
Hier soir, c'est la boule au ventre que je lui ai envoyé un dernier message pour lui dire que je m'étais trompée et qu'il aurait pu me dire qu'il avait une copine, je n'ai bien sûr pas eu de réponse. J'ai bien fait de supprimer directement son numéro parce qu'en ce moment même, j'ai une folle envie de lui envoyer "Just grab your balls and have the decency to tell me the truth."

Bien sûr, je n'arrête pas de repenser à tous les détails de cette soirée. Sa mini crise de jalousie parce que ses potes m'avaient draguée toute la soirée, le nombre de fois où il m'a dit "La prochaine fois..." (c'était limite s'il ne me le disait pas toutes les 5 minutes), qu'il me dise qu'il pensera à moi le jour de mon anniversaire, le fait de prévoir des choses avec moi, sa douceur, ses regards timides, ses sourires qui m'avaient l'air tellement sincères...
En tout cas, il y a une chose que je ne regrette absolument pas. On a parlé de Norbert qui l'avait dragué toute la soirée ; pour le taquiner, je lui disais qu'il n'avait pas l'air contre, il n'arrêtait pas de se justifier : "Mais non, je suis pas gay !". Plus il insistait, plus j'en rajoutais ! Il a fini par me dire (pas forcément très à l'aise) : "Je ne suis pas gay, tu veux que je te le prouve ?". J'étais tellement étonnée de sa réponse et pas prête à recevoir son baiser que j'ai répondu : "Oula non non non, ça va !". Je suis loin d'être prude mais j'avoue que je me sentais moche, je puais la bière et je ne savais pas encore ce que je voulais, j'ai donc refusé et ce n'est pas plus mal ! Enfin, j'essaie de m'en persuader.
Je me demande bien quel était son but puisqu'il n'était visiblement pas de me mettre dans son lit. Le jeu, le temps d'une soirée ?

Celui qui m'a fait oublier tout ce qu'il y avait autour de moi, celui à qui j'ai fait confiance sans me poser de question, celui qui s'est démarqué de ses potes, celui qui m'a fait rêver l'espace d'une soirée,  cet "homme" là n'est au final qu'un enculé, mais pas le petit enculé de pacotille, le gros enculé par excellence, une des pires espèces pour moi !
L'espèce qui te met en totale confiance pour mieux t'enculer après (au sens figuré bien entendu), l'espèce qui pourrait te faire perdre toute confiance en toi-même et en la gent masculine, l'espèce qui fait que tu de demandes sérieusement : "Tous les mêmes ?".
Je suis déçue, triste, en colère, ça peut paraître bizarre mais j'étais déjà attachée, j'aimais le peu que j'avais vu de sa personnalité. J'ai beau être fière, malgré tout, ce que je regrette le plus, c'est de ne pas avoir eu la chance de le connaître plus. Oui, je suis de celles qui se voilent la face quand un homme lui plait. Je ne devrais pas mais je le déteste, je devrais passer à autre chose et ne pas lui consacrer plus de temps que ça mais je ne pense qu'à lui.
Je crève d'envie de lui balancer tout ce que je pense de lui et de sa fausseté, je veux qu'il se rende compte qu'il m'a vraiment blessée. Je pourrais même envoyer un message à sa copine mais je n'en ai aucune envie, j'ai envie d'être avec lui. Moi maso ? Complètement !

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