Les gens dans le métro...

Le métro de bon matin, rien de plus énervant.

En ce moment, y a quand même une chose me fait sourire, voir ces affiches de la RATP :

Oui, dans le métro, y a plein de cons, quand on les voit on s'énerve et on se demande où est passé le savoir vivre.

Alors il y a plusieurs catégories de personnes :

• Les gens qui veulent absolument s'asseoir et qui vont courir à l'autre bout du wagon et pousser trois/quatre personnes au passage pour avoir un siège, bah oui, vous comprenez c'est fatiguant le métro, rester debout, fiouuuuh qu'est ce que c'est épuisant, c'est pas grave si on bouscule un peu les gens.

• Les gens qui ne te laissent pas sortir/entrer du métro/dans le métro, ils sont là, debout devant la porte, ils ne bougent pas d'un poil. Bah oui, si on sort du métro pour laisser les gens sortir, le métro va partir sans nous ! Si on se décale pour laisser les gens sortir, on aura pas le temps de monter !

Je me suis d'ailleurs rendu compte que tous les matins, quand je sors à la station Concorde, les gens sont pires, d'habitude, les gens sont sur les côtés et quelques boulets se foutent en plein milieu, à Concorde non, ils se mettent tous au milieu.
Bref, la semaine dernière, j'arrive à ma station, je me dis "Bon je vais encore galérer pour sortir", le métro s'arrête, les portiques ne sont même pas encore ouverts, je vois une femme en plein milieu qui repère déjà où elle va se placer en scrutant le fond du wagon, les portiques s'ouvrent, elle fonce dans le tas sans faire attention à nous, bah oui, peut-être que des personnes veulent descendre avant que Madame s'asseye non ? Mmmmm que c'est agréable de bon matin !

• Les gens qui se curent gaiement le nez... C'est connu, dans le métro, on est invisible non ? Alors je vous raconte pas ceux qui s'amusent à faire des boulettes de crotte de nez et qui les font rouler très discrètement aux lèvres (je l'ai vu plus d'une fois !)... Ah bah oui, le petit creux du métro, c'est ça ? T'as beau les regarder, ils vont s'arrêter deux secondes et reprendre leur activité comme si de rien n'était... Quand je parle d'activité, je parle bien du petit apéro boulettes de caca de nez. Peut-être qu'ils se disent que si on les a regardé une fois, on va plus les regarder ?

• Les gens qui racontent leur vie au téléphone et qui en font profiter tout le wagon, parce que Marc il est trop beau tu comprends, le choix de la robe qu'on va mettre demain c'est important ! Peut-être qu'en parlant très très fort, les gens vont donner leur avis ?

• Les gens qui ne se lèvent pas quand le métro est bondé et qu'on ne peut plus respirer, c'est pas comme si c'était évident hein ? Puis c'est pas comme si c'était aussi écrit un peu partout... Alors, au début, tu fixes la personnes, en te disant qu'elle comprendra peut-être mais non, si c'est pas évident pour elle, elle comprendra pas ton regard assassin. Donc, poliment, tu lui demandes de se lever, si t'as de la chance, elle va s'excuser et se lever; sinon, elle va s'énerver.

• Les gens qui puent, que ce soit de la gueule, du cuir chevelu (si si, c'est HORRIBLE), ceux qui puent des aisselles, ceux qui sentent tout simplement la crasse... Brrrr rien que d'y penser, j'en ai des frissons ! En hiver, je sens toujours mon écharpe parfumée que je mets autour de la bouche, ça sert de se parfumer l'écharpe !

• Les gens qui s'adossent à la barre où on se tient. En arrivant, ils ont pas vu que tu tenais à la barre, parce que c'est connu, dans le métro on tient en équilibre et ces barres sont des barres de soutien pour leur pauvre dos. T'essaies de bouger un peu, rien, t'essaies d'enfoncer ton ongle en espérant leur faire un peu mal, ça marche toujours pas (oui, je sais, c'est sadique mais au bout d'un moment, on devient aussi bête que ces personnes et de leur côté, ils écrivent sur leurs blogs qu'y a une emmerdeuse qui a essayé de leur faire mal avec leur pouce et qu'ils faisaient exprès de pas bouger parce qu'elle peut tout simplement leur demander de se décaler). Au final, t'enlèves ta main énervée, la personne te regarde bizarrement et toi tu t'en vas frustrée.

Ah, sinon, n'oublie jamais...