lundi 12 novembre 2012

Pourquoi je devrais arrêter de me bourrer la gueule ?

 Quand je serai grande, je voudrai me marier avec Matthew Bellamy


Je bois beaucoup trop depuis... Hum, je ne saurais même pas vous dire quand ça a commencé.
Ca sonne très alcoolique dis donc, mais non, je ne le suis pas, je vous rassure. Moi qui pensais que ça m'était passé, que je ne pourrais plus jamais boire comme à mes 20 ans... Un miracle (on se comprend), s'est produit !
Je bois, une petite bière par ci, 15 bières par là, une bouteille de vin alors que j'étais juste censée me prendre un petit verre, puis la soirée passe, on discute, je continue à boire, elle fume, je ne compte plus les verres. On me propose une soirée en semaine ? "Oh allez, c'est bon, je peux bien en faire de temps en temps !", puis le temps en temps devient tout le temps, bref, je bois trop.

Avec mon petit coup de déprime, je mangeais très peu et j'ai remarqué qu'en ne mangeant rien, je tenais l'alcool (bizarre hein ?), dès que je bois et mange, je peux dire bonjour à la cuvette des WC tout le lendemain. Du coup, à certaines soirées, volontairement, je ne mangeais pas pour ne pas avoir la gueule de bois le lendemain.
Il n'y a pas si longtemps, en buvant quelques verres, je pouvais avoir une gueule horrible sans même avoir été bourrée la veille, aujourd'hui, je ne connais quasiment plus les gueules de bois, j'en vois déjà venir "Coool, c'est trop bien rolala, boire sans la gueule de bois !". Ouais ouais, c'est cool... C'est cool que mon corps se soit habitué à l'alcool ? Non, c'est horrible, C'est pas normal d'être habituée à l'alcool. Bref, voici les raisons d'arrêter de me bourrer la gueule (à côté des raisons évidentes qu'on connaît tous bien entendu) :
  • Boire est devenu un automatisme, je rentre du travail, je veux me détendre un peu, oh une petite bière, ça va me faire du bien... Oh Allez une deuxième. Ok, je me bourre pas la gueule mais quand même. je pense boire suffisamment le week-end, je peux bien m'en passer la semaine.

  • Mine de rien, c'est un sacré budget l'alcool, encore plus quand on sort, personnellement, j'ai beaucoup de mal à m'arrêter à un verre, puis à Paris, c'est pas donné...

  • Je bois principalement de la bière, j'y peux rien, c'est ce que je préfère, mon ventre lui apprécie beaucoup moins, j'ai beau avoir perdu 3kg, le ventre à la Homer Simpson n'a pas bougé lui.

  • Quand je suis bourrée, je lui envoie des messages.

  • Depuis que j'ai ce rythme pourri, j'ai des boutons, des petits boutons, mais des boutons quand même ! Moi qu'on complimente parce que j'ai une belle peau, je peux pas avoir de boutons ! (Comment ça j'me la pète ?)

  • Il faut aller jeter les bouteilles en verre, c'est déjà bien chiant mais comme par hasard, quand on se décide à les descendre, on tombe toujours sur la même voisine qui va se demander si on est pas alcolo... La première fois c'était "Oh bah vous avez fait la fête dis donc !", la deuxième fois "Ah bah décidément ! C'est toujours la fête chez vous, on va s'inviter !"... Pas de troisième fois, j'ai trop peur de retomber sur elle alors y a encore plein de bouteilles dans la cuisine. 

  • Je suis la reine du blackout, peu importe la quantité d'alcool ingurgité, je fais très souvent des blackouts. On peut en rire mais c'est pas super plaisant d'oublier ce qu'on a fait la veille. 

  • Arrêter de faire des bêtises, parce que des bêtises bourrée, j'en fais pas mal... :]

Bon allez, je vous raconte quand même deux petites anecdotes :)

Un soir, on a fait la fête, j'ai fait un blackout, on rentre en voiture, on arrive dans le parking, on prend l'ascenseur, on arrive à l'appart' et je crie toute étonnée "Ah mais on est chez A. !", ma soeur m'a dit le lendemain "ah mais tu rigolais pas ?!", non non, j'étais persuadée qu'on rentrait à la maison et c'est pas le parking, ni l'ascenseur de l'hôtel (oui elle vit dans un hôtel); encore moins le couloir à moquette qui m'ont alertée...

 Il y a deux ans pour mon anniversaire, j'ai gagné un concours, on avait droit à 4 bouteilles de champagne il me semble, j'étais dans une période de merde, bah oui, on m'avait largué 10 jours avant mon anniversaire... Bref, j'ai bu, blackout pour changer, deux copines m'ont raccompagnée à la maison... On arrive au troisième étage, merde, j'arrive pas à ouvrir, je suis trop bourrée puis au bout de quelques minutes un homme crie "qu'est ce que vous voulez ?!", on est parties en courant comme des gamines de 15 ans... On arrive au deuxième étage, pareil, j'arrive pas à ouvrir cette putain de porte ! S : "c'est pas la bonne clé ?" (tout en filmant), moi à genoux en train d'essayer d'ouvrir, T. debout à côté de moi puis la porte s'ouvre... T : "c'est pas la bonne porte"... Une fille avec une couette autour d'elle, moi j'étais prête à rentrer "Ah t'es avec JL ?" (pensant que c'était la copine de mon frère), elle me regarde "mais t'es complètement pétée", je mets un peu de temps à percuter puis je comprends enfin que je suis chez la voisine, quand elle me dit "Mais c'est pas chez toi"... Ah... J'ose pas imaginer la scène avec un des parents qui ouvre la porte...
Un petit bonus...
 C'est kiki se cache sous le plaid léopard ? C'est Lumiiii, encore un blackout samedi soir... Vous comprenez pourquoi je dois arrêter de me bourrer la gueule hein ?

Plus sérieusement, l'alcool, on ne se rend jamais compte mais on s'y habitue très vite, il y a/avait plusieurs alcooliques dans ma famille et j'ai l'impression (je dirais même la certitude) qu'on ne peut plus rien pour un alcoolique, que c'est une des addictions les plus dures à combattre.  Avoir une personne alcoolique dans son entourage, c'est très très dur à gérer, les jeunes, les vieux, sachez vous modérer !

4 commentaires:

  1. Bouh ma lulu tu vas y arriver!!Si déjà tu as la volonté,c'est un énorme pas!!!Sinon tu as le 0 820 32 68 83 <3 hihi!!

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  2. Dafuck voilà que j'écris mon troisième commentaire sur l'un de tes articles, mine de rien, ils me parlent.
    J'ai toujours, après avoir bu avec "non-modération", ce fucking sentiment de culpabilité indescriptible qui te fait honte d'avoir à la foi trop picoler, mais également d'avoir montré aux autres que tu avais trop picolé.
    J'sais pas si je suis très claire, mais je ressens toujours ça, à ressasser ma soirée, à me dire que "putain j'aurais pas du dire ça", "et merde Jean Roger a vu que j'avais sans doute trop bu", 'mais pourquoi j'ai fait ça ?".

    Sinon, dans les péripéthies qui me sont arrivées : je me suis déjà endormie dans le tram (le sommeil profond de l'alcool...) au point d'avoir fait l'aller-retour, revenir au même point duquel j'étais partie, à 6h du mat, avec les types de la DDE qui nettoyaient les restes de vomis de la veille et en plus, c'était en l'hiver...40 min d'attente avant le prochain tram.
    Je me suis également fait 10 points de sutures après être tombée sur un verre posé près de mon lit (l'alcool fait aussi perdre l'équilibre). Pointée aux urgences avec 3 grammes, la famille qui s'est passé le mot et qui s'est, accessoirement, foutue de ma gueule. Joie, bonheur et délectation.
    Bref l'alcool, notre meilleur ami comme ennemi !

    Et j'me dis qu'il m'en arrivera d'autre, même si des fois, ça me fait peur ^^'

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